L'édition 2024 de l'Open d'Australie aura lieu du 14 au 28 janvier. Il s'agit de l'un des plus grands tournois de tennis au monde. Organisé depuis 1905, il fait partie de la catégorie du Grand Chelem, ...
L'analyse
C’est quoi le biathlon ?
C’est un sport qui combine deux disciplines antagonistes :
Le ski de fond demande un effort intense et long.
Le tir qui demande du calme et de la concentration.
Les biathlètes alternent donc entre des boucles à skis, et des séances de tirs. Le classement est réalisé selon le temps de la course, car les cibles manquées n’engendrent pas la même pénalité, elle peut se traduire en anneau de pénalité (150 mètres supplémentaires) ou une minute de pénalité.
On compte pas moins de 5 épreuves différentes en biathlon :
L’individuel
C’est l’épreuve historique du biathlon, elle se déroule sur 20 kilomètres pour les hommes, et 15 chez les femmes. Les concurrents partent sous forme de contre la montre avec 30 secondes d'écart entre chacun à chaque départ. C’est la course la plus longue du biathlon (hors relais) et elle présente la particularité d’avoir quatre tirs qui alternent selon un ordre spécifique : couché / debout / couché / debout.
C’est également la seule course qui ne donne pas une pénalité de distance, mais une pénalité de temps (une minute pour chaque cible manquée). C’est donc une épreuve qui sourit aux bons tireurs étant donné qu’une boucle de pénalité coûte environ 25 à 30 secondes.
La course peut être réduite en cas de conditions difficiles, avec 15 kilomètres pour les hommes, et 12,5 kilomètres chez les femmes. Une cible manquée ajoute quant à elle 45 secondes de pénalité.
Le sprint
Le sprint est comme son nom l’indique l’épreuve la plus courte, seulement 10 kilomètres pour les hommes et 7.5 pour les femmes. Elle compte tout de même deux tirs, qui s’enchaînent selon cet ordre : couché / debout. A la différence de l’individuel, chaque cible manquée ajoute de la distance, un tour d’anneau de pénalité d’une longueur de 150 mètres. Il faut les réaliser directement en sortant du tir, ce qui augmente la fatigue physique.
Le tir a donc ici une importance moindre, et c’est généralement les bons skieurs qui tirent leur épingle du jeu.
La poursuite
La poursuite est la course qui suit un sprint, le départ est donné en fonction des écarts des résultats du sprint. Le vainqueur s’élance donc en premier, suivi du second qui part avec un retard égal à celui qu’il avait sur le premier la veille, et ainsi de suite… La course pour les hommes fait 12.5 kilomètres, 10 pour les femmes entrecoupée de quatre passages au pas de tirs, dans l’ordre suivant : couché / couché / debout / debout. Le vainqueur est celui qui passe donc la ligne en premier. La course est réservée aux 60 meilleurs du sprint pour ne pas encombrer le pas de tir. Chaque cible manquée pénalise l’athlète d’un tour de pénalité.
La mass-start
La Mass-start est la course “reine” du biathlon c’est un départ groupé, avec les 25 premiers du classement général, et les 5 meilleurs de la semaine. Le parcours mesure 15 kilomètres pour les hommes et 12.5 chez les femmes. On compte également quatre tirs dans l’ordre suivant : couché / couché / debout / debout. Toute cible manquée ajoute 150 mètres (une boucle de pénalité). Le vainqueur est celui qui passe la ligne en premier,
C’est certainement la course la plus télévisuelle, de par son format où les athlètes sont en confrontation directe, et d’autre part sa facilité à la suivre.
Relais
Ils sont disputés par équipe de quatre biathlètes, le départ se fait en ligne et chaque relayeur fait un parcours composé de deux tirs, couché puis debout.
A la différence des autres épreuves, les relais bénéficient d’un total de huit balles pour abattre toujours cinq cibles, ce qui signifie qu’il bénéficie de 3 balles de pioches par passage au pas de tir. Si malgré 3 balles de pioches, il n’est pas parvenu à descendre les 5 cibles, toute cible ajoute une boucle de pénalité de 150 mètres.
Pour les hommes c’est 4 x 7.5 kilomètres, et pour les femmes c’est 4 x 6 kilomètres.
Il existe aussi un relais mixte qui lui est composé de deux femmes et deux hommes qui parcourent respectivement 6 et 7.5 kilomètres. Depuis 2019 les rôles peuvent être inversés, car avant c’était d’abord les femmes, puis les hommes.
Ces dernières années, l’IBU (International Biathlon Union) à ajouté un relais mixte individuel. Cette épreuve est courue par une équipe de deux athlètes, associant une femme et un homme qui doivent réaliser l’un après l’autre, et à deux repris chacuns des relais entrecoupés de deux tirs, un couché puis un debout. Les femmes effectuent deux parcours de 3 kilomètres, et les hommes 4.5 kilomètres, pour cette course uniquement, l’année de pénalité est divisé par deux, soit 75 mètres.
Les yeux sur Oeberg
Quand on parle d’Oeberg on pense naturellement à Hanna, championne Olympique en 2018 sur l’individuel, athlète qui était par le passé très complète et homogène dans ses capacitées connaît depuis 3 saisons maintenant un véritable tournant. En effet, ses statistiques au tir n’ont fait que chuter depuis terminant avec seulement 80% d’efficacité la saison dernière, contre 84.5% la précédente. A l’inverse, elle connaît une nette amélioration de ses capacitées physique et sa vitesse sur la piste et on la compte maintenant dans le top 15 dans athlètes les plus rapides. Je pense que ce ne sera pas suffisant pour Hanna Oeberg cette saison pour aller espérer décrocher un gros globe encore trop irrégulière pour faire mieux que sa déjà très bonne quatrième place de la saison précédente.
Elivra Oeberg maintenant, la favorite des bookmakers cette année pour le titre avec une saison précédente où elle a confirlmé sa montée en puissance. Son évolution est particulièrement impressionante sur les skis, passant déjà d’un très bon niveau à l’une des meilleure fondeuse du circuit. A l’image de sa soeur il reste une marge de progression derrière la carabine, avec seulement 82.5% sur l’exercice.
“Je viserai le gros globe” ce sont les mots de la suédoise qui est tout à fait dans la continuité de ses résultats, elle qui, la saison dernière a terminée dauphine de Marte Olsbu Roiseland au général. La plus jeune de Oeberg semble être totalement armée pour aller livrer une grosse bataille pour le général et si son tire venait à connaître une amélioration significative, il serait difficile sans blessure ou maladie d’aller la déloger.
Derrière les 2 soeurs on va retrouver des profils tout aussi intéressant à des niveaux légèrements inférieurs, je pense notamment à la nouvelle arrivée Stina Nilsson, qui a stoppé sa carrière sur le ski de fond pour rejoindre le biathlon. Après des débuts compliqués elle compte maintenant deux saisons dans l’élite du biathlon mondial. Le ski n’a jamais été un problème pour elle, elle compte parmi le tier des filles les plus rapide, néanmoins c’est bien sur le pas de tir que le gap avec les autres concurrentes est important, ce qui est en soit tout à fait logique quand on sait qu’elle n’avait jamais tiré auparavant. Néanmoins, on peut souligner une nette progression sur la dernière saison avec des premiers vrais résultats aux avants postes.
Linn Persson qui est à 28 ans dans l’ombre des grands noms du biathlon pourrait bien continuer sa progression cette année. Homogène sur tous les points, elle est parmis les filles qui passent le moins de temps sur le pas de tir mais qui conserve néanmoins un pourcentage de réussite correct avec plus de 85% la saison dernière. En régression seulement sur le tir depuis quelques saisons, elle pourrait à mon sens assez largement venir jouer dans les 10 meilleures compte tenu de son profil complet.
Quelques mots sur Mona Brorosson, qui a 32 ans vient de réaliser sa meilleure saison de coupe du monde en se hissant 14ème du général après avoir drastiquement progressé sur tous les plans. Je ne pense pas qu’elle fera mieux cette année, car c’est un peu tardif comme réveil, néanmoins si elle parvient elle aussi à gagner quelques points sur le tir elle devrait rester assez facilement dans le top 30.
Stina Nilsson et Skotheim viendront normalement completer cette équipe de Suède.
La Norvège à bout de souffle ?
Avec Marte Olsbu Roiseland comme cheffe de file de cette équipe Norvégienne, il semblait difficile de ne pas pouvoir rêver d’un nouveau gros globe de cristal, et pourtant… La vainqueure en titre du globe est dans une position délicate en cette fin Octobre. Malade cet été, touhcée par le zona, la leader de l’équipe Norvegienne a vu sa préparation estivale raccourcie et perturbée. Ce qui n’aurait du être qu’une banale infection pourrai finalement venir remettre en question son engagement sur les premières étapes de la coupe du monde à Kontiolahti dans un peu moins de trois semaines maintenant. Il y a trois semaines déjà , elle annoncait faire une croix sur le match pour le général tant sa préoccupation était les mondiaux à Oberhof, en février. C’est une déicision qui n’était déjà pas si surprenante quand on connaît un peu comment fonctionne la Norvégienne, qui n’hésite pas à écouter son corps et à prendre du repos, souvent avec plus de marge que nécessaire pour revenir sur un objectif précis. Plus récemment et plus inquiétant encore elle a déclarée s’entraîner seulement à faible intensité et n’est pas capable de récupérer correctement après un effort à haute intensité.
La première étape de Finlandaise pourrait très probablement passer à la trappe du calendrier de la norvégienne, et je ne saurai encore moins surpris de la voir faire l’impasse sur l’étape d’Antholz-Anterselva à seulement 10 jours des Championnats du monde qui sont son objectif numéro 1. D’autant plus que cette étape d’Antholz est toujours particulière pour les athlètes car c’est la plus en altitude sur le circuit du coupe du monde et est très prenante physiquement.
Deuxième fille particulièrement dangereuse pour le général c’est Tiril Eckhoff qui partage le leadership de cette équipe de Norvège. En difficulté également cet été, elle a connu une carrière particulièrement mouvementée avec des périodes d’apothéose, 8 médailles aux Jeux Olympiques, 10 titres mondiaux, et son gros globe de cristal en 2021. Historiquement toujours très rapide sur la piste, Tiril a connu beaucoup de problème de régularité derrière la carabine avec notamment des problème de confiance et ce cercle infernal. Ce qui est particulièrement inquiétant pour cet hiver c’est son absence lors du premier gros camp d’entraînement de l’équipe norvégienne en Allemagne. En méforme, elle a connu des gros problèmes de sommeil, des soucis de santé puis une baisse totale de motivation. A la fin de l’été, elle annonçait pourtant que tout allait mieux et que cette mauvaise période était derrière elle. Malgré tout, le staff, l’équipe technique et elle même on décidé qu’il était préférable de repousser un peu plus le retour à l’entraînement.
Quand on sait que Eckhoff fonctionne par phase, je l’imagine mal s’engagé dans une coupe du monde sans la pleine capacité de ses moyen, et sans motivation je ne vois pas comment elle pourrait assurer une lutte pour un général sur près de 4 mois.
Ces deux filles sont les deux et troisième favorites à la course au gros globe cette saison, et avec tous les éléments en notre possession à ce jour j’ai vraiment du mal à être aligné avec cela. Ce sont évidemment sportivement parlant des filles un gap au dessus du reste de la concurrence, mais l’une a déjà tout gagnée et soufre de problème de motivation. L’autre est capable de mettre la coupe du monde au second plan et ne se concentrer que sur une seule échéance.
Une porte ouverte pour Tandrevold ? Ingrid Tandrevold à 26 ans n’aurait pas pu rêver meilleure occasion de peut être prendre un certain lead dans cette équipe de stars. Quinzième au général la saison dernière, elle est une athlète très complète qui continue sa montée en puissance. Encore en manque de régularité elle a tout pour briller sur toutes les épreuves. Déjà 7ème et 8ème sur les deux saisons précédentes, elle a connu un petit coup du mou la saison dernière le reléguant seulement au quinzième rang. Je pense que c’est une fille qui peut aller jouer le général.
L’année Allemande ?
Depuis la retraite de Laura Dahlmeier à la fin de la saison 2019, l’Allemagne n’avait plus de grande leader, grande nation du biathlon historiquement les visages sont tournés vers Franzizka Preuss et Denise Hermann.
Preuss tout d’abord, si on reprend un peu son parcours sur ces dernières années c’est une fille qui termine troisième du classement général 2021, sixième en 2020. Sur un petit nuage en arrivant sur la saison 2022 elle venait de vivre selon ses propres termes sa “meilleure préparation estivale”, mais malheureusement c’est un escalier qui aura raison d’elle, victime d’une chute qui touchera ses ligaments de la cheville. Peu après, alors qu’elle devenait faire son premier retour sur le circuit coupe du monde, c’est le covid qui la frappe de plein fouet.
Une saison noire, qui finalement sera marquée par un évènement positif, la médaille de bronze sur le relais féminin à Pékin. Elle terminera parfaitement la saison avec une deuxième place sur la dernière étape.
Elle peut également compter depuis cet été sur un tout nouveau staff d’entraîneur et sur la présence de Sverre Olsbu-Röjseland, le mari de Marte Olsbu. Compagne de l’ancien champion Simon Schempp, Preuss est dans un très bon environnement.
Le seul point qui pourrait lui faire défaut c’est sa difficulté à aller chercher des victoires (une seule victoire pour douze podiums), super régulière sur la saison il lui a toujours manqué un petit truc pour vraiment se hisser avec le top du top.
Néanmoins, avec une telle cote et suivant l’athlète de près je pense que c’est clairement démesuré. C’est une fille qui est déjà montée sur la boite du général, régulière et qui a toujours cette marge de progression possible.
L’année de la dernière chance peut-être pour Denise Hermann, celle qui vient du ski de fond depuis une petite poignée d’années maintenant n’a jamais su s’imposer comme leader du circuit mondial. Toujours jugé dangereuse mais finalement peu souvent aux avants postes sur une saison complète. Néanmoins c’est une fille qui a les armes pour gagner, elle l’a déjà fait à neuf reprises, pour dix-neuf podiums. Sa vitesse à ski n’est plus celle avec laquelle elle avait tant fait la différence avec ses adversaires, mais en contre partie elle possède un tir tout à fait correct avec 84%. Malgré tout, elle est déjà monté à une reprise sur le podium du général sur la saison 2020, et terminée sixième la saison passée. Elle possède un profil bien plus complet et pourrait être une sérieuse menace cette année.
Il faut également ici parler de l’étoile montante allemande, Vanessa Voigt, qui a seulement 25 ans a fait une entrée spectaculaire sur le circuit mondial. Premier podium la saison dernière, treizième du classement général devant des beaux noms elle a fait preuve d’une efficacité redoutable sur le pas de tir avec 92% de réussite. La marge de progression ne sera pas sur le tir cette année, mais sur tout ce qu’importe le tir : bien que très efficace, elle est paradoxalement parmi les plus lentes à tirer avec 36 secondes de moyenne, là où les meilleures tournent autour des 23 secondes. La possibilité de progression est énorme et elle aura avec elle un groupe particulièrement intéressant, à suivre !
Le flou Italien
Les transalpines emmenées par Dorothea Wierer et Lisa Vitozzi dominaient le biathlon mondial il y a maintenant quatre ans, et depuis seule Dorothea Wierer a pu continuer à batailler avec les meilleures en s’adjugeant un second gros globe de cristal sur la saison 2020. Exemple de régularité et de constance depuis dix saisons maintenant elle n’a plus quittée le top 10 du général. En régression sur tous les aspects du biathlon la saison dernière, elle a tout de même réussit à décrocher un métal olympique à Pékin, point qui manquait à sa carrière particulièrement remplie et riche.
Wierer n’est plus la fille redoutée pouvant enflammer un pas de tir à elle seule, elle semble difficilement en mesure de retrouver sa top forme sur la piste au vu de ce qu’elle a proposée l’année dernière. Je pense tout de même qu’elle va rester redoutable sur les formats en face à face et qu’elle pourra toujours élever son niveau lors de gros évènements. Une présence dans le top 6 me semble tout à fait jouable et logique pour la transalpine.
Et si Lisa Vitozzi, quatre années après s’être vu filer sous son nez le gros globe par sa coéquipière revenait finalement ? Beaucoup de choses me laissent toujours croire au retour de celle qui a toujours été dans l’ombre de Wierer. La saison dernière, énormément d’indicateurs sont repassés au vert, une vitesse sur les skis jamais aussi élevée, une rapidité d’exécution sur le pas de tir parmis les meilleures un tir debout redevenu quasiment revenu à son meilleur de 2019, lorsqu’elle touchait plus de 90% des cibles. Sur le plan des relais il faut souligner qu’elle a été pour la grande majoritée du temps la meilleure athlète à chaque évènement, exemplaire dans son rôle d’ouvreuse elle a cependant sur le plan individuel complètement explosé sur le tir couchée sur lequel elle a touchée le fond la saison dernière avec seulement 55% de réussite.
Sur ce début d’automne, tous les signaux sont au vert pour Vittozzi, comme souvent. Désormais leader de l’équipe Italienne, Dorothea Wierer ayant fait le choix de se mettre en retrait pour s’entraîner avec le groupe masculine, Vittozzi veut démarrer un nouveau cycle de quatre années qui l’emmenerait jusqu’aux jeux à la maison. A seulement 27 ans elle a encore beaucoup de temps devant elle, et sa marge de progression est aussi importante. Signe peut-être d’un tournant supplémentaire, son opération du nez cet été pour lui permettre de retrouver 100% de ses capacitées respiratoires.
Au prix proposé je ne peux pas passer à côté, sans regrets.
Des françaises en embuscade
L’absence de Justine Braisaz va laissesr un gros vide dans cette équipe de France, semblant avoir passé un véritable cap la saison précédente en récupérant notamment un titre de championne olympique sur la Mass Start féminine, et une place dans le top 10 du général. Un heureux évènement la contraint à renoncer à cette saison, l’arrivée prochaine d’un enfant.
Derrière, en cheffe de file on retrouvera une autre maman, Anaïs Chevalier qui devrait sans doute une nouvelle fois pouvoir faire la bataille aux avants-postes.Cinquième l’hiver dernier, remonte en puissance depuis son retour elle aussi pour cause de maternitée, tout semble au vert pour challenger une nouvelle fois les premières places, quelques doutes sur ses capacitées derrière le pas de tir.
Julia Simon à 26 ans possède aussi un profil particulièrement prometteur. Elle compte déjà quatre victoire en coupe du monde et des faits de course notables. Capable de véritables coups d’éclats, il lui manque toujours cette régularité qui lui coûte trop cher sur un classement général. Cette régularité a été son principal axe de travail pendant l’été, je ne sais pas si la vois vraiment capable d’aligner de la constance sur une saison car elle est justement très forte sur des moments spécifiques. Elle a également eu une grosse régression sur son tir au global, régression qui a favorisé son ski ce qui est un bon point mais il va également falloir veiller à ne pas délaisser cette partie essentiele pour pouvoir espérer être aux avants postes du général cet hiver.
Des profils plus juniors derrière pourraient continuer à s’affirmer en coupe du monde avec en première position la soeur d’Anaïs Chevalier, Chloé.
Côté avenir du biathlon français on retrouvera Botet, Jeanmonnot et Colombo.
Les autres nations
Du côté de l’Autriche, les yeux seront une nouvelle fois tournés vers Lisa Therese Hauser, troisième du général la saison passé elle est une athlète très homogène et complète régulière depuis plusieurs saisons et solide sur les moments importants. Elle a largement la place d’aller continuer à mener la bataille du général, mais à mon sens plutôt dans les places d’honneur.
Marketa Davidova, pépite du biathlon tchèque qui porte la relève d’une certaine Koukalova.
A seulement 25 ans, onzième du dernier général elle possède aussi une marge de progression importante pour aller jouer aux avants postes une nouvelle fois. Les indicateurs de la dernière saison sont particulièrement bon, très homogène sur ses tirs (debout et couché) son physique continue de prendre en maturité avec une nette amélioration de ses temps de ski.
Profil très intéressant que je vois largement dans le top 10 cette année.
Paulina Fialkova, devenue Batovska, a maintenant 30 ans et après des déboires des blessures et des maladies, elle semble enfin voir le bout du tunnel, elle qui pourtant il y a de cela quelques saisons jouait avec les meilleures du circuit. La Slovaque qui a vraiment traversé le désert depuis, semble finalement voir la fin du tunnel, retrouvant quasiment ses meileurs temps sur la piste elle a finalement connu un été plus paisible.
Entre 2018 et 2020 c’est avec les meilleures qu’elle rivalise enchaînant régulièrement les top 6 et montant sur les podiums à huit reprises. 2021, rien ne va plus et la traversée du désert débute. Lors de l’hiver 2022, elle abandonne la coupe du monde et se concentre sur les JO, mais encore une fois cela ne paiera pas. A deux doigts de tout quitter après les Jeux, elle semble finalement libérée de toute pression et termine en roue libre l’hiver.
Ce relâchement sera sa renaissance car elle remonte dans le top 15 et s’offre même un podium sur l’avant dernière course de la saison.
Pleinement revenue à ses capacitées physiques sur la fin de l’hiver, elle a également été en mesure de corriger son tir, si défallaillant depuis plusieurs années, remontant à près de 87% sur les dernières courses.
Profil particulièrement intéressant en terme d’outsider cette année, un peu à l’image de Vittozi, même si il faut avouer que Fialkova revient de plus loin.
Mes choix
Pour cette année, si Elvira Oeberg parvient à maintenir une cadence infernale sur toute la saison et si elle esquive maladie et blessure, il sera évidemment particulièrement compliqué d’aller la chercher. Je pense qu’elle reste néanmoins une athlète friable, capable de complètement passer à côté de rendez-vous. Elle annonce jouer le général certes, mais je trouve que c’est nettement trop bas pour une fille qui ne surpasse pas tant que ça la concurrence. Les hauts et les bas peuvent être rapide en biathlon comme on a pu le voir avec beaucoup d’athlètes présentées dans cette preview.
Je pense que Preuss est beaucoup trop haute, quand on voit ses précédents résultats et qu’on mets de côté la saison passée qui est dû à tous les éléments listés.
Hermann de son côté est autour des premières places depuis plusieurs saisons et semble avoir la maturité nécessaire pour jouer le général.
Vittozzi je suis obligé d’y retourner, elle a tout pour et je suis persuadé que cela va finir par payer.
Tandrevolt enfin avec un profil différent, qui va être rapidement projeté à la tête de cette équipe Norvegienne si les problèmes de Olsbu venaient à se confirmer.
100€ sur ton premier pari + 9 mois d'abonnement (au lieu de 6) au discord et à 100% des paris en passant par mon lien Unibet :
https://bit.ly/Unibet_VP
Code promo : VP
Tu soutiens au passage mon travail !